Les villages du chemin des douaniers :

Biville History and Legends Biville
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Diélette :

C'est un coquet petit port, construit au XVIIème siècle, aujourd'hui réhabilit en un port de plaisance. Voir description.

L'origine de Diélette, qui tire son nom du ruisseau qui la traverse. Diélette s'appela tout d'abord Saint-Germain de la mer, puis Saint Germain de Direth. On y trouva divers monuments druidiques, dont l'un existe encore : le dolmen de la pierre au roy, situé à la Vigie, près du sémaphore, ou furent découverts également les vestiges d'un camp romain, tandis que ceux d'un autre camp, probablement germanique, étaient mis à jour au hameau Gérard. En 1844, on déterra aussi un curieux bijou en or, pesant 350 grammes, dont il fut impossible de déterminer l'origine.

Une église, ainsi qu'un cimetière mérovingien dont on a retrouvé des traces, existait primitivement à Diélette, près du ruisseau, au pied du mont Saint Gilles ; mais il n'en subsiste rien et on ignore par conséquent sa date de construction exacte et son style. Elle devait être très ancienne, peut-être de la même époque (VIème siècle) attribuée à la vieille chapelle de Querqueville, puisqu'elle était dédiée comme à St Germain d'Iralnde, toujours patron de Flamanville.

A coté du port se dresse maintenant la centrale électrique nucléaire, installée sur le trou baligan, lieu de légendes.

Plus loin, c'est l'anse de Biédal, les rochers de Corbes, puis le cap de Flamanville, d'une latitude de 82 mètres, à l'extrémité duquel se trouve un sémaphore, construit au siècle dernier, aujourd'hui transformé en restaurant. Le panorama entre la centrale et le sémapohore est grandiose par le chemin des douaniers.

Près de ce sémaphore, se dresse le Dolmen de la Pierre au Roy, difficile à dater, mais sur lequel on a cru distinguer des caractères runiques. C'est là le plus avancé de la côte qui s'infléchit ensuite, en une courbe harmonieuse, pour aller rejoindre, par le site sauvage du  "  Dehus ", l'Anse de Sciotot, magnifique plage de galets et de sable fin de 4 km de long, dominée par les bruyères roses de la Roche à Coucou. Derrière les falaises, la campagne est verdoyante.

Flamanville :

A l'intérieur des terres, l'église actuelle a été construite en 1669, avec les deniers du châtelain, Hervé Bazain, et le granit de Diélette. Elle est placée sous le vocable de St Germain. Le pavage de l'église est original, constitué par les pierres tombales de l'ancien cimetière de Diélette.

Près de l'église, le château fut construit au XVII èmer siècle sur les ruines d'un manoir dont il reste 2 tours couvertes de lierre, par Hervé Bazan, seigneur de Flamanville, " bailly du pays du Cotentin ", à qui le port de Diélette doit d'exister. La famille des Bazan fut à la tête du parti français dans le cotentin contre les anglais à la fin de la guerre de cent ans, de 1418 à 1450.

Cette remarquable demeure, qu'entoure un vaste et très beau parc, appartint successivement aux familles Bazan, de Sesmaisons, Milcent et Rostand. C'est un spacieux édifice en granit taillé. Le bâtiment principal se prolonge par deux ailes encadrant la cour d'honneur ; à l'extrémité gauche s'élève la chapelle. Il est entouré de pelouses et de pièces d'eau.

Dans le parc, du côté de l'église, s'élève une tour, appelée " Pavillon de Jean-Jacques Rousseau ", construite pour le célèbre écrivain par le marquis de Flamanville, mais qu'il ne vint jamais habiter.

Siouville :

C'est un endroit renommé pour sa belle plage de sable fin, sans rochers, immense frange dorée qui s'étend sur dix km jusqu'à Vauville, et que l'on y découvre en un grandiose panorama, l'anse entière couronnée par le nez de Jobourg. La Hague, de cet endroit, vue de profil, apparait comme le dos d'une bête monstrueuse, tapis dans la mer. Juste en face, à 25 km environ, c'est l'île d'Aurigny, cette île baromètre des prophètes de la pluie et du beau temps.

Il fait bon se baigner à Siouville ! La plage n'est pas dangereuse et surveillé durant la saison par la société des maitres nageurs sauveteurs en mer. C'est 10 km de sable magnifique, à pente parfaite, où la marée n'est ni trop loin, ni trop proche. Le climat est doux. Le vent de face, mais il n'est pas froid. C'est le royaume des véliplanchistes et des speed-sails, chars à voiles...

Cette baie qui va de Siouville à Vauville, est une merveille touristique. Ainsi Siouville est le point de départ idéal d'excursions dans la Hague.

Plusieurs constructions remarquable subsistent à Siouville. Ainsi du Fort, ancien corps de garde, qui s'avance dans la mer, du côté de Diélette, et domine les rochers. Derrière la plage se dresse le joli manoir du Valciot, de la fin du XVIème siècle, ancienne demeure du baron de Montcuit.

Biville

La commune s'étire sur les hauteurs dominant l'anse de Vauville. Constituée en majeure partie de landages et de dunes.

De l'église, un chemin conduit au calvaire des dunes. Là, du sommet des dunes, à 125 mètres au-dessus du niveau de la mer, vous avez une vue prodigieuse. L'oeil suit sans se lasser la courbe imposante du rivage, du nez de Flamanville à celui de Jobourg. L'anse de Vauville se déploie

Jobourg :

La comunne de Jobourg est d'aillerus dtrès ancienne et avait autrefois une grande imortabce. Le nom lui-même de Jobourg viendrait , d'après certain du danois Jorboch ou Jomburg ; d'après d'autre de Jovis Burgum, Bour de Jupiter. Quoi qu'il en soit, la présence romaine est attestée à Jobourg par les traces d'un camp romain, près du sémaphore.

Ici, nous arrivonsà un site unique, un site sauvage et grandiose dominant sur le raz Blanchard. Nous sur le nez des Voidries. Le nez de Jobourg, lui, est ce magnifique musoir rocheux q'une arête étroite, aux escarpements à pic, rattache au promontoire. Entre le nez des Voidries et le nez de Jobourg se creuse la petite anse de Sennival, bordée d'une grève de galets diversement colorés, où l'écume des vagues jette son irisation.

De là, on a une impression de hauteur considérable. La falaise, dite la plus haute d'Europe, avec 128 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ce que l'on prend d'en haut pour des cailloux ordinaires est en réalité unh amas de roches dont quelques-unes ont une dizaine de mètres de hauteur. La mer, moirée de courants, avec un bruit terrible se brise au pied de la falaise contre ces blocs énormes, polis par l'effort répété des vagues, tonne en ressac sur ces rochers noirs qu'elle s'obstine en vain à laver sans cesse, les balayant de sa mousse blanche, roule et fait chanter inlassablement d'innombrables galets. Les vagues étincellent au soleil comme des miliers de perles de fines. Les roches déchiquetées, entrouvertes, creusées par les flots, élèvent çà et là une tête inégaleet rocailleuse où viennent se reposer les oiseaux de mer.

Port de Goury :

Extrême pointe de la Hague, face à l'île anglo-normande d'Aurigny, que l'on ne voit jamais si proche (16 km) de la côte, mais qui en est séparée par le terrible raz blanchard, l'un des principaux et plus dangereux raz de France. On remarque le courant aux stries sombres qui sillonent la mer. Il s'agit d'un courant alternatif de 22 km/h environ ; tous les six heures et quart, avec la marée, le courant change de direction. L'effet est saisissant ; des dizanies de rocs percent l'eau tourmentée de leur pointes aigües.

Que de naufrages, sur cette côte, de navires trompés par les courants ou l'obscurité ! Ce raz, semé de rochers aux entassements chaotiques, est en effet un monstrueux cimetière marin où ne dorment pas moins de quarantes navires : sous le sémaphore, le " Karn Math " et l'  " Océan Prince ", l'un sur l'autre ; le patrouilleur " La Gazelle ", dans la Pêcherie ; le " Fricka ", près du Porchet ; près de la Roque Auray, un galion espagnol chargé de trésors...

Entre le port et l'île, à 800 mètres au large, en plein raz, un rocher, le Gros du Raz, porte le phare des tempêtes, le plus important du département après celui de Gatteville. Tous deux d'aileurs furent construits, à la même époque, vers 1830, par le même ingénieur, M. de la Rue, ingénieur en chef des Ports de commerce du département. En granit de Flamanville, il fut allumé en 1837 et se dresse au milieu de la mer comme un long cierge. Il a 47 mètres de haut et une portée de 18 milles.

Le petit port Racine,

à coté de la commune d'Omonville la petite est le plus petit port de France.

Il tire son nom d'un capitaine, nommé Racine, qui commandait un bateau corsaire sous Napoléon 1er et qui venait s'abriter en cet endroit sous la protection du vieux fort. La vieille jetée existe depuis très longtemps ; la deuxième fut construite en 1886.

Vous êtes maintenant pret à entre dans La Hague !
A voir absolument,

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