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 Si notre âme est émue, si elle cherche un Dieu ,dans l'univers... il y a des nuages qui lui parlent, des torrents qui se laissent interroger, et le vent dans la bruyère semble daigner nous dire quelque chose de ce qu'on aime.
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La mer, ma mer.
Le but de ces quelques pages est de vous inviter à ressentir la nature. C'est paradoxalement la ou les plus hautes technologies sont présentes que la nature dicte le plus fortement sa loi, comme pour rappeler aux apprentis sorcier qu'ils doivent rester humble devant leurs travaux. On y vient par hasard, on y revient par amour. C'est une maitresse exigeante que cette hague. Il faut suivre un rude chemin et s'armer d'opiniatreté pour découvrir ses charmes. C'est les yeus dans le ciel qu'elle se laisse regarder mais c'est pieds à pieds que l'on apprécie sa véritable nature. Nombre d'artistes et d'écrivainsont été saisis par le côté pittoresque et authentique de la nature de cette région. Des noms célèbres comme Millet, Barbey d'Aurevilly , et plus proche de nous Jacques Prévert, ont aimé ces paysages. Et quand bien même, je n'ai pas été en Irlande, je la connais déjà, je la connais trop pour y poser un jour le pied avec étonnement. Car pour quelques kilomètres de Hague sauvage, c'est une mer que vous avez déjà traversée. La rigueur des reliefs est là comme la solitude des rochers qui affrontent la mer jour apres jour. Leur combat est vain, mais à l'échelle d'une vie ils sont pourtant vainqueurs. Je vous le dis, ce pays est éternel. Moi, né dans la furie des vagues de la manche, je n'aime point cette mer d'huile d'olive. (...) Ce fond de tasse de thé dissout l'esprit et noie son énergie. (Barbey d'aurevilly, sur la mer méditerranée.) Dans ces quelques pages, vous trouverez ce qu'il faut voir à la Hague, ses chemins, ses monuments, ses paysages. Vous y trouverez aussi des idées de promenade avec des parcours à télécharger. Un peu d'histoire et de légendes vous feront sentir l'âme du pays. Enfin quelques renseignements pratiques vous permettrons d'organiser votre séjour ici. J'ai toujours peur d'en être séparé, que la Hague ne m'aime plus. Alors, j'ai décidé d'y reposer, pour pouvoir y ressusciter... (D.Decoin.)
Vous êtes maintenant pret à entre dans La Hague !
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Ici, l'on aime se colter au vent comme on se colte aux mots.