Les villages du chemin des douaniers




Le chemin des Douaniers

On peut grossièrement délimiter la Hague par le cours des 2 rivières de la Divette et de la Diélette, qui prennent leur sources à quelques kilomètres de distance et se jettent l'une à Cherbourg, l'autre à Diélette. Cependant, nous débuterons notre exploration à Barneville- Carteret, là ou commence le chemin des Douaniers qui conrtourne le cap de la Hague.

Le cap de Carteret domine les mielles et les Dunes, les plages et le prés. On y a adossé quelques belles villas, chateaux de sable qui racontent le temps d'avant. Les maisons s'animent l'été, c'est l'un des endroits les plus fréquentés du Cotentin en saison.

Carteret est connu pour son cap, ses homards, ses hôtels, son bassin de plaisance, la beauté de ses plages et... la mère Denis! La grand mère lavandière, vedette avant l'heure des spots de pub, y fit ses débuts de stars. Au " Tot ", minuscule hameau près de Barneville, on retrouve encore son lavoir. Sur la route qui mène au bois de Saint Sauveur le Vicomte, regardez, au pied des marais, le beau château d'Olonde sur la commune de Conville-la-Rocque. Il fut le théatre d'une des plus célèbres histoires auréviliennes, une histoire sans nom : " le château était gardé de mauvais chemin de traverse aux ornières profondes ".

Au cap, vous entrez de la plus belle des manières dans la Hague, vrai tourment et mosaïque Le sentier mène d'abord aux dunes d'Hatainville. Les dunes y culminent à plus de 80 mètres. Elles s'étirent jusqu'à la pointe du Rozel, qui dissimule la belle anse de Sciotot. Poursuivez sur le cap de Flamanville, première figure de proue qui annonce le nez de Jobourg. Le panorama y est grandiose, notamment du Sémaphore, ancien moyen de communication, aujourd'hui restauant; En contrebas, les avancées rocheuses sont splendides et effrayantes par gros temps et agréables en été ( je vous invite à y descendre, vous allongez sur les rochers et ainsi profitez de , de véritables calanques du nord ). En arrière du chemin, on peut s'arrêter au château de Flamanville, aujourd'hui restauré qui offre avec son parc un très beau site de promenade. ( De nombreuses expositions y ont lieu durant l'année, à signalé la fête...avec un imposant feu d'artifice et l'histoire du pays raconté en tableaux scéniques et sur plusieurs années avec contes et légendes). En redescendant, vous arrivez au petit port de Diélette, tout juste transformé en bassin de plaisance et qui assure des liaisons avec Guernesey, Jersey.

En continuant, vous arriverez sur le territoire de la commune de Siouville-Hague. A partir de Diélette, vous découvrirez une petite anse surplombé d'un joli point de vue sur l'ensemble de la plage de Siouville. Plus de 10 km de sable fin jusqu'a Vauville et au début du cap de la hague. Royaume des planches à voile et des speeds sails. C'est sans doute l'une des plus belles plages pour se baigner l'été. La mer n'est n'y trop loin, n'y trop proche. Et les marées laissent un espace de jeu immense pour tous les enfants, mais aussi les plus grands. Une plage de 7 à 77 ans en quelque sorte. Cette plage est surveillé par les sauveteurs en mer durant l'été. Sur la plage, subsiste plusieurs blockhaus intacts, témoins des craintes nazi de l'époque.

Un joli point de vue sur la mer nous est offert depuis le calvaire des Dunes à Biville. En arrivant du village, il offre un panorama aussi soudain qu'impressionnant. Après Vauville, le sentier fait le tour de la Hague. D'abord jusqu'au nez de Jobourg, puis jusqu'a Port Racine, dont on dit qu'il est le plus petit de France.

Quatres grottes célèbres s'étendent au pied des falaises et sont visibles à marée basse : la Grande et la Petite Eglise, le trou aux Fées et la Grotte du Lion. Deux d'entre elles sont communicantes mais il faut ramper pour passer de l'une à l'autre. Toutes ces grottes ont servi de repaire aux contrebandiers jusqu'à la fin du XIX ème siècle. Leur accès reste dangereux. De nombreuses légendes illustrent ces lieux désolés et grandioses. C'est ainsi que l'on évoque encore le gros chien noir qui tous les soir d'hiver, partait vers les falaises pour y garder des trésors. Le cavalier des landes chavauchant une magnifique monture, s'enfuyait devant quiconque voulait l'approcher. Moins sauvage, la demoiselle des Précollas faisait l'aumône et accompagnait les passants entre la ferme Calais et le village Thiébot...

Découvrez la Hague de la plus belle façon !
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